top of page

ASHLING LOCKHART

Identité :

Nom : LOCKHART

Prénom : Ashling

Nationalité : Ã‰cossaise

Âge : 28 ans

Plus : Problèmes respiratoires

Métier : Photographe

 

"C'est pas que j'aime pas les gens, j'en ai juste rien à foutre." Telle est la philosophie d'Ashling, le rouquin est un solitaire, un vrai. Un air totalement las sur la visage, il ignore et reste à l'écart des autres, voire s'entend carrément pas avec ces derniers. Il aime pas qu'on l'touche, ni qu'on lui parle. Seule exception, son p'tit frère, qui s'est barré y'a quelques années pour faire sa vie. Alors il vit seul, et ça lui convient bien, moins y'a d'effort à faire, mieux c'est. C'est un grand fumeur, ce n'est pas franchement compatible avec ses problèmes de respiration, mais bon, on a qu'une vie hein. C'est pas quelques médecins qui vont dicter sa vie, personne d'ailleurs. Ses grandes passions, c'est la photographie et la chasse. Il reste souvent chez lui, mais les fois où il sort, il chasse et prend quelques clichés. Il se change les idées quoi. Ashling n'aime pas qu'on le qualifie de faible, surtout lors de ses crises respiratoires, alors quand il s'énerve, il s'énerve, et quand un écossais s'énerve, il parle fort, et très vite en mangeant les trois quart des syllabes. Ce qui est pas réellement compréhensible d'ailleurs. Il a la sale manie de manger les mots et quand il s'exprime, c'est toujours qu'un mot ou deux à la fois. Pas très bavard en somme. Il n'est pas rare de le voir plonger dans la contemplation du ciel, il est très difficile de savoir ce que pense l'écossais, car il a quasiment toujours le même air ennuyé sur le visage. Il déteste les choses trop sucrées, c'est clairement pas son truc, et la lecture d'ailleurs, qu'il déteste. 

Grand, bien bâti, Ashling à été élevé dans le plein air des Highlands. Il n'est pas tout plein de muscle, mais n'est certainement pas frêle et tout svelte. Son visage pâle est souvent recouvert d'un masque au niveau de ses lèvres. Ce à quoi il répond souvent avec arrogance qu'il n'est pas malade, mais qu'il veut pas respirer le même air que tous. Ce qui est totalement faux, bien qu'il soit victime de crises fréquentes d'asthme, le rouquin cherche simplement à dissimuler une cicatrice au niveau de son menton, sur le dessous de ce dernier. D'épais cheveux d'un roux flamboyant tombent en bataille sur ces yeux d'un vert éclatant. Pour rien au monde Ashling ne se teindrait les cheveux.

Vestimentairement parlant, il est pas spécialement compliqué, une chemise, un jean noir, parfait pour lui, il porte souvent des gants, pas qu'il cache quelque chose, juste, il aime bien ça. Il se coiffe pas souvent, mais s'en fou pas mal. Et oui, assez fier de ses origines, il a bien un kilt dans son armoire. Il regrette un peu d'pas l'avoir d'ailleurs. "Parce que les kilts, c'est classe."

Ashling n'a pas une vie incroyablement hors du commun, ni même très mouvementée. Né un soir d'octobre, l'écossais à toujours grandis paisiblement dans les Highlands écossais. Entouré d'un père et d'un petit frère, il ne connu que très peu sa mère, qui mourut en couche en donnant naissance à son cher et  détesté petit frère. Ouais, le petit garçon en avait beaucoup voulu à ce nouvel arrivant, après tout, à cause de lui, maman était morte, et lui, braillait à merveille toute les nuits. Rien de plus agaçant, le petit rouquin avait donc commencé à prendre l'habitude de longues promenades, nocturnes ou pas. Même l'hiver, car bien que toussant de plus en plus régulièrement, Ashling adorait l'hiver. Sa vie avait continué comme ça quelques années, il était malade et il le savait, une toux ça ne durait pas plusieurs années, pas vrai ? Qu'importe, il s'en foutait. Son père lui avait offert un super appareil photo, il profitait simplement de l'extérieur. Ce dernier d'ailleurs, il finit par mourir d'une mauvaise grippe à l'âge de ses dix-sept ans. Son petit frère n'en avait que douze. Ce qui arriva, c'est que le rouquin dût s'occuper de son frère qu'il ne portait pas spécialement dans son cÅ“ur, certes, la rancÅ“ur s'était atténué, mais il y avait un quelque chose qu'il ne pouvait pas supporter chez ce gamin. Fort heureusement, il semblait avoir hérité d'un caractère, tout comme lui, bien que moins prononcé, solitaire et pas trop emmerdant. En fait, ça l'arrangeait, parce que son petit frère semblait tout autant que lui, ne pas savoir cuisiner. Jamais Ashling n'aurait pas prévoir que ce gamin qu'il avait à la fois aimé et détesté se barre du jour au lendemain avec un bel inconnu. Putain, ça il avait vraiment mal pris. Et de toute façon, il ne comptait pas reprendre contact avec lui. Alors, il restait définitivement seul, dans cette grande maison qui lui semblait tellement vide après tout ces départs. Il sortait le jour, quelques fois la nuit pour chasser, photographier. Ne pas s'emmerder quoi.

Ce mode du vie aurait pu durer longtemps, assez longtemps même. Peut être même jusqu'à c'qu'il crève tiens. S'il n'avait pas fait la putain de connerie d'aller concilier deux de ses plaisirs. La chasse, et la photo. Au début, tout aller parfaitement bien, la vue étaient belle, bon, y'avais pas vraiment de quoi chasser dans le coin, mais Ashling avait tout de même emmener sa carabine avec lui, dès fois que. Il s'était un peu éloigné de son trajet habituel, ce qu'il regrettait amèrement à présent. Mais bon, il avait repéré un splendide oiseau, un putain d'oiseau qui allait lui coûter la liberté d'ailleurs. Toujours est-il qu'il avait emprunté ce petit sentier isolé, d'habitude, il ne le prenait jamais car il n'avait jamais rien vu d'intéressant vers là-bas. Il avait marché quelques minutes, près à faire demi-tour, il avait perdu le volatile. Sauf qu'il avait entendu des bruits, de voix, c'était inhabituel. Ashling n'avait jamais vu d'autre personnes vers ici. Il s'était donc approché et avait mis les pieds dans l'endroit le plus foireux de sa vie. Il y avait quatre homme, dont deux encore vivant du moins. Il mit pas franchement longtemps avant de comprendre qu'il était au mauvais endroit, au mauvais moment, dans un règlement de compte de tout évidence. Quelques instants après, le rouquin s'était sentit sombrer tandis qu'un autre homme, qu'il n'avait pas vu l'assommait proprement. 

Quand il se réveilla, il était dans un lit qu'il ne connaissait pas. D'ailleurs, un lit c'était très surprenant. Il ne remarqua pas tout de suite qu'il était menotté aux barreaux du lit, sa tête le faisait un peu souffrir mais sans plus. Non loin à son chevet, il y avait un homme. Il n'était pas surpris, son frère n'aurait sans doute jamais fait le déplacement. Alors qu'il tournait la tête vers la fenêtre, l'inconnu s'adressa à lui.

"Vous êtes réveillés. Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes là ?"

Pourquoi il était là, il n'en avait pas vraiment l'idée. Alors il avait simplement répondu qu'il ne savait pas vraiment.

"Parce que j'ai été blessé ? Alors chuis à l'hop'tal ?"

L'homme s'était contenté de griffonner quelques notes et avait poursuivit.

"M. Lokhart, vous êtes en état d'arrestation pour homicide volontaire de plusieurs personnes."

Ashling mit du temps à comprendre, ça devait être sûrement une blague, il finit alors par faire le rapprochement entre sa mésaventure de .. de quand d'ailleurs ? Il n'avait aucune idée de la date, et la présence d'un flic apparemment. L'écossais se redressa brusquement et remarqua par la même occasion qu'il était menotté au lit. C'était quoi cette énorme blague ! Bordel il n'avait rien fait ! Et ne manqua pas de le faire savoir fortement. Ce à quoi, le flic, qui semblait avoir une réponse à tout répondit d'un air très neutre.

"Nous vous avons retrouvé sur la scène de votre crime, il y avait vos empreintes sur le fusil et l'une des victime qui vous a probablement blessé avant de s'enfuir et d'appeler la police. Le calibre est bien celui des balles retrouvée dans les deux victimes. Nous vous transférons dès demain, avait vous un dernier mot à dire ?"

C'était une blague ou quoi ? Bien sûr qu'il y avait ses empreintes, c'était son fusil ! Et rien d'étonnant que c'était le même calibre que ces petits cons. Tout le monde avait quasiment le même modèle dans les environs ! Tout cela l'énervait au plus haut point. Il était foutu et il le savait c'était d'autant plus agaçant et il était à présent d'une humeur massacrante. Un dernier mot hein ? Quelle blague, quoi qu'il dise il finissait en taule. Alors, il se contenta de lâcher d'une voix grave et agacé.

"Mais je prenais juste des oiseaux en photo putain !"

____________

 

17 juillet , 13h46 : le détenu n°419 est déclaré innocent et donc relâché.

 

___________

bottom of page